En route vers le championnat du monde : Megan Kinna, marathonienne


Mar. 30, 2022


Megan Kinna joue à la crosse depuis qu’elle sait marcher, ou presque. La fillette voyait le plaisir que son frère aîné et son oncle tiraient du sport, et il n’a pas fallu longtemps pour convaincre ses parents de l’y inscrire aussi, donc à l’âge de quatre ans elle a commencé à participer à un programme de crosse à Maple Ridge, en Colombie-Britannique.

 

Presque vingt ans plus tard, personne ne regrette cette décision.

 

« Je m’amusais tellement quand je jouais. Je me suis adonnée à la crosse en enclos pour commencer, et plus tard je me suis éprise de la crosse au champ; c’était un nouveau défi pour moi, » remarque Kinna.

 

Kinna a passé 14 ans dans son premier club, dont huit avec une équipe de crosse en enclos pour garçons. Progressant dans les programmes d’équipe provinciale féminine de crosse en enclos et de crosse au champ, elle a remporté une série de championnats nationaux avec l’équipe britanno-colombienne avant de faire son début en compétition internationale.

 

L’évènement à Towson sera le troisième championnat du monde pour Kinna en tant que membre d’Équipe Canada; elle est maintenant considérée comme une vétérane de la formation.

 

« J’étais pleine de confiance après le championnat M19, et la victoire [au championnat du monde 2015]. J’ai apporté cette confiance à la Coupe du monde de 2017. Cette fois-ci, j’ai plus d’humilité. J’adopte la perspective que je suis une joueuse qui n’est pas considérée comme la plus forte, au sein d’une équipe qui est donnée perdante, donc c’est une opportunité pour moi, pour nous, de nous affirmer, de surprendre nos rivales, » affirme Kinna.

 

Kinna était un membre de la formation M19 qui a récolté la médaille d’or au championnat du monde 2015, et un membre de l’équipe médaillée d’argent à Guildford, Royaume-Uni, en 2017, qui s’est rendue par la suite à Wroclaw, en Pologne, pour concourir aux Jeux mondiaux. En plus, elle participe régulièrement à l’évènement Fall Classic de USA Lacrosse, et elle a fait partie de l’équipe féminine canadienne qui a participé au tournoi Super Sixes au mois d’octobre dernier, qui a marqué le début nord-américain de cette nouvelle discipline.

 

Au cours des cinq ans qui sont passés depuis sa dernière participation au championnat du monde, Kinna a fait un bon bout de chemin, à la fois sur le terrain et au-delà. Elle est confiante que les expériences qu’elle a vécues l’ont fait progresser en tant qu’athlète, et l’ont rendue plus forte.

 

« J’ai traversé des écueils de santé mentale. Sans aucun doute, cela a transformé mes perspectives et les raisons qui me poussent à continuer de jouer. Je crois que je suis devenue plus résiliente, et que cela va se voir dans mon jeu, » observe Kinna.

 

Au cours de la dernière année, elle a redécouvert sa passion pour la course sur longue distance. Initialement une pratique pour se remettre les idées en place, la course est devenue pour elle un élément central de son régime d’entraînements, et a attisé un objectif oublié depuis longtemps - franchir la ligne d’arrivée du marathon de Vancouver.

 

« Quand je suis rentrée de l’université, je faisais des courses d’une dizaine de miles, et je me suis rendu compte que c’était très agréable, donc j’ai continué d’augmenter la distance, et enfin je me suis dit, bon, cette année je veux terminer un marathon.

 

Diplômée en communications de l’Université Northwestern, avec deux titres Big Ten à son compte, Kinna garde toujours du temps pour fouler le parquet ou le terrain. À l’heure actuelle, elle est active en tant qu’entraîneure, elle joue dans une ligue féminine locale, et elle a participé à la saison inaugurale de l’Arena Lacrosse League en Colombie-Britannique.

 

En reconnaissant sa passion pour la finesse et la discipline qui sont le propre de la crosse au champ, elle avoue que la crosse en enclos, qui lui a enseigné les éléments de base du sport, occupera toujours une place particulière dans son cœur. Kinna a de grands espoirs pour l’avenir de la crosse en enclos féminine, au Canada et à l’échelle internationale aussi.

 

« J’espère qu’il y aura un jour un championnat du monde de crosse en enclos féminine; ce serait très spécial. Personnellement, j’aimerais voir des programmes universitaires et collégiaux de cross en enclos pour les femmes, au Canada et aux États-Unis éventuellement. Je reconnais que c’est une tâche considérable, mais je crois que ce serait quelque chose de très spécial, et de très canadien. »

 

Si elle a un conseil à donner aux joueuses plus jeunes qui ressentent la même sorte de frustration qu’elle a éprouvée lors de faire la transition de la crosse en enclos vers la crosse au champ, c’est de persévérer et relever le défi.

 

« Prenez le temps d’essayer. Pour commencer, la crosse au champ était très frustrante pour moi, et il est facile de se décourager, surtout si on est habitué au style jeu plus physique de la crosse en enclos. Il faut faire preuve de patience, et s’investir pleinement dans la nouvelle discipline. N’oubliez pas de trouver du plaisir dans le jeu, et apprécier le défi de maîtriser la finesse qui est au cœur de la discipline de crosse au champ. »

 

Pour l’instant, les personnes dans la région de Vancouver pourraient avoir la bonne fortune de croiser Kinna durant une de ses courses d’entraînement en préparation pour le marathon de Vancouver au mois de mai. Pour le reste d’entre nous, il faut attendre l’été pour la voir fouler le terrain de jeu au Championnat du monde 2022 de crosse féminine à Towson, dans le Maryland.

 

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