En route vers le championnat du monde : Nicole Perroni - le rêve de toutes les joueuses

La dernière fois que Nicole Perroni a arboré l’unifolié au championnat du monde, c’était la veille de son dix-huitième anniversaire.

Maintenant en troisième année au collège, elle se réjouit à la perspective de fouler le terrain de nouveau cet été, et faire son début au sein de l’équipe sénior de crosse féminine, côte à côte avec certains de ses modèles de rôle dans le sport, ainsi que des camarades de son école à Louisville.

            Au-delà de ses études en justice pénale à l’Université de Louisville, le milieu de terrain se prépare au championnat du monde en perfectionnant ses compétences défensives, encadrée par un personnel des entraîneurs qui l’accompagnera au championnat du monde. Perroni jouera sous la supervision de Kay Morrissette, une ancienne joueuse de Louisville occupant maintenant le poste d’entraîneuse adjointe, et elle sera sous la tutelle des entraîneurs en chef Scott Teeter et Allison Daley.

            « Ils m’inspirent beaucoup de confiance, et ils sont parmi mes plus grands partisans. Leur encadrement m’a renforcé la confiance à Louisville, et il en sera de même pour l’expérience d’Équipe Canada, » a observé Perroni.

            Perroni pratique la crosse aussi loin que ses souvenirs remontent. Sa toute première équipe a été les Baby Blue Knights, une émanation du club Oshawa Lady Blue Knights. Elle avait alors quatre ans. Elle avait l’avantage de jouir d’un soutien enthousiaste de la part de sa famille. Son frère aîné a joué dans la Ligue nationale de crosse, et Eric, son père, est membre du Temple de la renommée de la crosse canadienne et du Temple de la renommée de la crosse ontarienne. Il était donc naturel que la jeune Nicole leur emboîte le pas, et elle n’a pas tardé à tomber amoureuse du sport. 

            Elle a été membre de l’équipe canadienne M19 qui a récolté une médaille d’argent à Peterborough, Ont. Née et élevée à Whitby, elle était ravie de faire son début international devant ses proches. Mais elle s’enthousiasme encore plus pour cette possibilité de jouer au sein de l’équipe sénior dans le Maryland, ayant cumulé plusieurs années d’expérience au niveau postsecondaire. Pour elle, jouer pour Équipe Canada est la réalisation d’un rêve.

            « J’ai fait beaucoup de chemin depuis 2019. Par exemple, l’expérience dans le sport collégial m’a inculqué une nouvelle sérénité. Au lycée, j’étais beaucoup plus agitée comme joueuse; j’avais le sens que je devais tourner toujours à plein régime, sans relâche. Mais au collège, il y a un plan bien défini, et mon devoir est de suivre ce plan, » a-t-elle remarqué.

Ayant déjà côtoyé certains de ses modèles de rôle durant sa tournée avec l’équipe canadienne au tournoi Fall Classic 2021, présenté par US Lacrosse, et le tournoi Super Sixes qui a suivi cette compétition, Perroni a très hâte pour renouer avec ses coéquipières à Towson cet été, et continuer d’apprendre d’elles.

« J’ai le plus hâte de jouer avec les aînées comme Dana Dobbie et Erica Evans. Je n’ai jamais joué avec elles. Et puis il y a des joueuses qui m’ont entraînée dans le passé, comme Emily [Boissonneault] qui était mon entraîneuse quand j’avais 14 ans. Ce sera très sympa de la retrouver, de jouer avec elle. »

« Je veux apprendre d’elles [les aînées de l’équipe] : je veux apprendre encore plus sur le jeu et devenir plus confiante dans mon propre jeu. Je les admire tellement, spécialement Erica Evans, qui a toujours été une inspiration pour moi. C’est remarquable de la regarder jouer; elle est vraiment douée comme joueuse. Un jour, j’espère atteindre la même sorte de stature et de renommée qu’Erica Evans, » a affirmé Perroni.

Perroni est présentement en sa troisième année au sein de l’équipe de Louisville, où elle suit de près le progrès de ses futures coéquipières canadiennes avec leurs équipes universitaires respectives, et se concentre en même temps sur le perfectionnement de son propre jeu en préparation pour le Championnat du monde 2022 de crosse féminine à Towson, États-Unis. Au mois de juin prochain, nous la verrons mettre en application tous ses acquis quand elle fera son début comme membre de l’équipe canadienne sénior de crosse féminine.